C’est pas comme si
Je lis un tweet :
« Le préfet déplore les dégâts au lendemain de la manifestation »
C’est pas comme si ça avait été annoncé
Il me semble que le style est ironique, et donc que la deuxième phrase dit le contraire de ce que pense l’auteur du tweet, et qu’il faudrait en conséquence une double négation :
C’est pas comme si ça avait pas été annoncé
Je me trompe ?
Finalement, la réponse tient en une phrase :
Tout est bienveillant, c’est pas comme si Leila était agressive. 😉
Vous vous amusez bien ? Je trouve votre réponse méprisable.
Bonsoir, j’ai réfléchi : ce n’est pas comme si ce n’avait pas été annoncé.
ce avait, ce n’avait pas, ce marchait bien, ce ne marchait pas…
lol
Bonjour,
oui , il faut bien une double négation mais pas là où vous le pensez.
Vous avez bien perçu le coté ironique de cette phrase qui se doit d’être écrite sous cette forme :
« Ce n’est pas comme si cela (ça) avait été annoncé ! » est une antiphrase qui consiste à écrire – ironiquement -le contraire de ce que l’on pense , à savoir que cette manifestation dont l’existence était prévue allait obligatoirement entrainer des dégâts.
Il n’y a pas de double négation dans votre phrase.
Bonjour,
Vous avez parfaitement raison : il n’y a en qu’une. J’ai multiplié une demi-négation et non une négation par deux.
Ce que je comprends : l’ironie est difficile à manier.
Le préfet déplore les dégâts au lendemain de la manifestation.
Ce que l’on veut dire :
(Et pourtant, celle-ci avait été prévue / annoncée.)
C’est comme si celle-ci n’avait pas été annoncée.
C’est Comme si tout cela n’était pas prévu…
Le contraire : avec la double-négation :
Ce n’est pas comme si tout cela n’avait pas été annoncé.
Vous changez complètement le sens du tweet en écrivant « celle-ci », probablement pour « la manifestation » à la place de « ça » mis pour « qu’il y ait des dégâts ».
Et qu’une double négation dise à peu près le contraire d’une simple négation, ce n’est pas une révélation.
Je demandais simplement s’il ne fallait pas ici une double négation pour ironiser sur l’étonnement prétendu du préfet.
Trois réponses.
Selon la première, il faut remplacer « ça » par « ce », comme si on disait « et la santé ce va ? ».
Selon la deuxième, il faut remplacer « ça » par « cela », comme si on disait « et la santé cela va ? ».
Selon la troisième, il faut remplacer « ça » par « celle-ci », comme si on disait « et la santé, celle-ci va ? ».
Merci à tous, mais on va laisser « ça ». Je ne pensais pas que vous buteriez sur un mot aussi courant. Et la question ne portait pas du tout sur ce point.
Les trois réponses insistent également sur le bon usage du « ne ». Mais la question ne portait absolument pas sur ce point non plus. D’accord, dans un autre contexte, il faudrait écrire « ce n’est pas comme si », mais dans le tweet il est écrit « c’est pas comme si », et c’est de ce tweet que je parle. J’ai d’ailleurs souvent entendu cette expression sans le « ne », et jamais avec un « ne », au point je l’ai écrite ainsi dans le titre de ma question, pour réserver cette question à ceux qui ont déjà entendu utiliser « c’est pas comme si » pour exprimer une critique face à un discours défensif, une inaction, une fausse surprise…
A: Je ne savais pas. B: C’est pas comme si on t’avait pas prévenu.
A: Je n’ai pas été informé des risques de violences. B: C’est pas comme si t’étais pas préfet.
Je cherchais à comprendre le mécanisme de la réponse.
Est-ce de l’ironie comme dans :
A: Je suis très étonné. B: Bien sûr, vous n’étiez pas au courant.
Ou une critique non ironique comme dans :
A: Je suis très étonné. B: Vous étiez pourtant au courant.
Quand on commence la phrase par « ce n’est pas comme si », comment faut-il la terminer ? Intellectuellement, je pense que les deux possibilités existent (vous étiez au courant / vous n’étiez pas au courant), que l’une est sincère, et que l’autre est ironique. En d’autres termes, je me demande si l’auteur du tweet n’a pas raté son effet ironique en disant une chose vraie, et non une chose drôle parce que manifestement fausse.
Ne répondez que si vous avez une réponse sur ce point.
Nous nous interrogeons sur vos interrogations et au vu de votre réaction, nous n’avons pas compris sur quoi elles portaient.
Vous avez écrit :
C’est pas comme si ça avait pas été annoncé
1) Il y a une double négation.
2) Il n’y a pas de ne, ce qui n’est pas correct à l’écrit.
Quant au sens de la phrase, il n’est pas clair, on n’est pas à la place de l’auteur. Si l’effet se veut ironique et que la manif’ ou les dégâts étaient prévus, voilà ma suggestion :
Ce n’est pas comme si « cela/ça/celle-ci (pour la manif’) » n’avait pas été annoncé(e).
Joelle, Vous vous interrogez tous sur mes interrogations ? Êtes-vous capable de lire une question de quelques lignes ? En quoi ma question est-elle floue ? Comment pouvez-vous inférer que si je pose une question sur le rapport entre l’ironie et la négation (dans la subordonnée) c’est que j’ai besoin de réponses sur la correction de la négation dans la principale, ou sur le changement d’un pronom dans la phrase ?
J’explique en haut de page que le tweet dit :
-> C’est pas comme si ça avait été annoncé
Et je propose une deuxième négation :
-> C’est pas comme si ça avait pas été annoncé
J’ai même mis ces deux phrases en gras, pour qu’on comprenne d’un coup d’œil qu’il s’agit d’étudier la différence de sens entre les deux, qui disent potentiellement la même chose car il se pourrait bien que la présence ou non d’une figure de style fasse que les deux versions soient contradictoires en sens strict, mais équivalentes si on considère que l’une est sincère et l’autre ironique. C’était là précisément l’objet de ma question.
Comment est-il possible de croire que la question porte sur la correction de la négation sans « ne » ou sur l’incorrection du « ça » que vous pointez tous alors que ce mot est parfaitement correct et parfaitement adapté à la situation ?
Je vais reposer ma question, mais par pitié n’allez pas vous y épancher comme une gardienne d’oies. Je l’avais bien précisé ci-dessus : « Ne répondez que si vous avez une réponse sur ce point ». Pourquoi me répondre ici, où je vous ai demandé de ne pas discuter d’autre chose que du sujet, et non sous le message où je vous répondais personnellement ? Vous voulez encore pourrir tout le fil ?
Vous êtes beaucoup trop violente pour comprendre la subtilité de l’ironie et de ma réponse, laquelle souligne justement la phrase ironique, contrairement à celle qui ne l’est pas.