Absoluité ou entièreté ?
Bonjour,
Dans une phrase, j’hésite entre l’emploi de deux termes que voici : « absoluité » ou « entièreté » (voire à l’utilisation des deux…).
Voici la phrase en question :
« En ce qui me concerne, j’ai la foi, mais je peux aussi admettre l’idée que ma vérité puisse ne pas être nécessairement représentative de LA vérité, dans son entièreté et (ou) absoluité. »
Qu’en pensez-vous vous ?
Pour moi, les deux notions sont différentes, on peut par conséquent les associer.
Entièreté = totalité / intégralité
Absoluité = non relativité
J’ai corrigé l’erreur de plume.Pardon.
Vous avez raison marcel1. Je n’ai trouvé absoluté que sur Le grand Robert, volume 1. Ces deux mots sont différents.
Pourquoi pas la vérité entière et absolue ou la vérité tout simplement sans ce jargon lourd et encombrant ?
En nos temps de vérité alternative et de fake news est-il obligatoire de préciser le degré de vérité ?
d’ailleurs vous êtes en contradiction avec vous, puisque vous évoquez une ligne supra, « ma vérité » ! La foi, pour les croyants véritables, est affaire de sincérité et non de vérité, en clair, vous êtes tolérante et c’est déjà très bien…
Désolé pour cette réaction, mais il vaut mieux dire ce que l’on comprend, votre question portait bien sur le sens des mots ?
Vous avez raison. La simplicité dans l’expression est souvent (sinon toujours) bien plus efficace.
À mon sens, si « absoluité » ne figure que dans le Grand Robert (réputé pour accepter tout et n’importe quoi…) c’est que le terme n’existe pas, et donc ne s’emploie pas.
Maintenant, je rejoins tout à fait Joëlle et Tara, votre phrase aurait tout à gagner si vous utilisiez des tournures plus simples, et alliez droit au but, sans circonlocutions.
« je peux admettre l’idée que ma vérité puisse ne pas être nécessairement représentative » : redondance de l’incertitude, au lieu de « je peux me tromper »…
D’autant plus que, même si l’on assène ses vérités, on peut se tromper, puisqu’il y a autant de vérités que d’individus sur terre.
De plus « avoir la foi » signifie « croire en Dieu ».
Dans ce cas, nulle « vérité », ou alors « très très relative » plutôt que « absolue « . c’est évident, puisqu’il s’agit de croyance.
En ce qui me concerne, j’ai la foi, mais je peux comprendre (plutôt que « admettre ») que d’autres ne croient pas en Dieu.
J’ai la foi, mais je peux admettre que je ne suis pas forcément représentative de la jeunesse actuelle.
J’ai foi en ce projet, mais je peux comprendre les doutes des autres.
Aucun dictionnaire ne répertorie la totalité des mots, les lexicographes doivent faire des choix. Absoluité est un terme appartenant au vocabulaire technique (celui de la philosophie), on le trouve dans le Tlfi :
C’est très bien de réussir à dénicher des termes que l’on n’utilise pas dans le langage moderne, bravo !
Vous voulez dire dans la langue de tous les jours ? C’est normal, c’est un terme philosophique.
(Sinon, j’ai trouvé ce terme dans le Tlfi, bref c’est un dénichage qui a demandé vraiment très peu d’ingéniosité et d’énergie – aucune à dire vrai.)