Utilisation de dont
le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes (sont??)grises.
Le »sont » est obligatoire?
Majuscule en début de phrase, et surtout attention à la concordance des temps :
Le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes étaient grises.
Oui, le verbe est obligatoire dans cette phrase, et votre deuxième verbe doit absolument être à l’imparfait.
Exemple de phrase où le verbe ne s’imposerait pas :
Le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes grises inspiraient la mélancolie.
Merci Cathy!
Oui c’est convaincant!
Sinon on peut simplifier en rappelant qu’il s’agit d’une subordination où et la principale et la subordonnée sont forcément construites autour d’un verbe conjugué(excepté certains cas dont la complétive infinitive)!
Pour la concordance tout à fait! il faut mettre le verbe être à l’imparfait!
Pour les majuscules…désolé vraiment c’est embêtant!
Bonne nuit,
Non, il n’est pas obligatoire, que ce soit dont ou sont. Mais quel est le mot que tu soumets ?
Cessez donc de vous auto-attribuer des votes positifs, surtout pour des réponses aussi ineptes.
le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes étaient grises.
le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile teinté de gris.
le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile gris.
Après une petite recherche je réalise qu’il s’agit d’une citation tirée de Les Chouans de Balzac.
Voici la citation complète:
Le brouillard, qui s’était insensiblement accru, ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes grises cachaient les masses du paysage les plus près de la ville.
Bonjour,
Pour répondre à votre interrogation,
Dont est un pronom relatif qui introduit une proposition relative.
Cette proposition apporte généralement des « informations » sur le référent représenté par dont ( dans votre phrase un voile ) et il lui faut bien évidemment un sujet (les teintes) et un verbe (être).
« sont » est donc obligatoire .
Il vous faut écrire :
« Le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes sont grises. »
Cette réponse ne vaut que si « grises » est bien attribut de « les teintes ».
Dans le cas où « grises » serait un adjectif épithète il devrait y avoir une suite avec un verbe conjugué dont les teintes grises seraient le sujet.
Par exemple :
« Le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile dont les teintes grises me rendaient mélancolique. »
Le « sont » n’est pas obligatoire, il est même faux !
Ici, il faut conjuguer le verbe être à l’imparfait, puisque le verbe ensevelir est à l’imparfait.
Mais on peut s’interroger sur l’intérêt de compléter « voile » par une proposition indiquant que ce voile était gris, soit une couleur parfaitement ordinaire pour le brouillard ! On privilégiera cette formulation plus « lourde » en cas de particularité. Et encore, s’il existe un adjectif qualificatif correspondant, ce sera mieux !
« le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile aux teintes bleues »
« le brouillard ensevelissait toute la région sous un voile bleuté »
Pour le gris, autant ne pas parler de voile du tout : « le brouillard ensevelissait toute la région » suffit car le brouillard est un voile.
Par ailleurs, j’aurais plutôt écrit « apporte » que « amène » dans cette phrase : « Cette proposition amène généralement des «informations » « , et « où » plutôt que « ou » ici : « Dans le cas ou »… Coquilles, coquilles… 😉