Oui, c’est cela.

Bonne question. Normalement, dans la rédaction courante, le subj. présent a supplanté l’imparfait du subj. qui est de rigueur en matière de concordance des temps.
Toutefois, puisque vous rédigez au passé simple, je suppose que votre écrit a un caractère littéraire, donc pourquoi ne pas utiliser l’imparfait du subj. si le coeur vous en dit ?

Il continua d’apprendre sa matière jusqu’à la connaître par cœur.
Autre formulation : infinitif car vous avez le même sujet.

Bonjour Joëlle,

Je vous remercie pour votre réponse. Juste pour être sûre, les deux temps sont donc bien applicables avec le passé simple ? Mon choix pour l’un ou l’autre dépendant donc du style de mes écrits ?

Bonjour,

Il fut un temps, pas si lointain, où la réponse était  non  bien que subjonctif imparfait et plus-que-parfait véhiculassent une image de pédanterie.

Aujourd’hui, le subjonctif présent est utilisé en cas de simultanéité des deux actions.

J’entrai dans la pièce bien que je n’en aie pas envie.

Le subjonctif passé  pour marquer l’antériorité de la subordonnée.

Il entrèrent dans la pièce bien qu’ils aient reçu cette information…

Après tout est question de style mais il faut rester conséquent sur toute la longueur du récit.