Mis à part ou mise(s) à part ?
Bonjour,
En cherchant quelques exemples percutants sur le futur antérieur, j’ai incidemment rencontré la phrase suivante :
Mises à part les exceptions mentionnées au paragraphe § 435, le futur antérieur s’emploie librement dans les propositions subordonnées.
Au moment même où vous en donnerez l’ordre, je serai déjà parti.
Grammaire du français classique et moderne.
Robert Léon Wagner et Jacqueline Pinchon. Hachette.
§439 page 379
Voici ce que dit le projet Voltaire à ce sujet :
Quant au Bon Usage il laisse le choix de l’accord : §311 page 521.
Ainsi que sur ce site :
http://www.etudes-litteraires.com/grammaire/participe-passe-antepose.php
Qu’en pensez-vous ?
Bonjour,
L’accord que vous avez trouvé illustre bien le propos de Bruno Dewaele, dans le lien que vous indiquez :
« Certains grammairiens se montrent aujourd’hui compréhensifs et reconnaissent du bout des lèvres que l’on a le choix entre accord et invariabilité pour “étant donné” et “mis à part”. Cette dernière n’en reste pas moins préférable, pour peu que soient réunies les conditions définies ci-dessus. »
Comme je préfère me référer à des règles plutôt que suivre mon instinct qui est souvent fantaisiste, j’adopte la position raisonnée du Projet Voltaire, tout en sachant que cette loi n’est pas gravée dans le marbre.
L’invariabilité de la préposition me convient mieux dans la vie courante : si l’on commence à ouvrir le robinet, tout va y passer. N’oublions pas le célébrissime « ci-joint » que l’on s’échine à expliquer à tant de gens…
J’approuve en « applaudissant des deux mains » !