COD
Bonjour,
Dans le passage suivant, un sage explique à un jeune garçon comment arriver à une piste abandonnée dans la montagne. La phrase « seuls les chamois où les chèvres l’empruntent encore » contient un COD singulier car je pensais que cette phrase se rapportait à la piste dont il est question. Mais est-ce correct? Devrais-je écrire « seuls les chamois ou les chèvres les empruntent encore », puisqu’il s’agit juste avant d’itinéraires?
« (…) C’est de là que part la piste en question, ou du moins ce qu’il en reste. L’hiver, plus personne n’a dû s’y aventurer depuis la dernière guerre. Elle servait autrefois à rallier des fermes disparues aujourd’hui, et plus bas, les alpages de Lachen, sans avoir à passer par Trévans. C’était l’époque où l’on cultivait encore les hautes terres, premières exploitations à avoir été frappées par l’exode rural qui a succédé au conflit de 14-18. Même en été, il serait imprudent de se risquer sur ces itinéraires que les orages et les chutes de pierres ont emportés par endroits. Seuls les chamois ou les chèvres l’empruntent encore, mais il y a des passages que même un alpiniste bien équipé aurait le plus grand mal à franchir en cette période de l’année ; la paroi montagneuse est verticale sur toute la traversée… »
Merci!
J’écrirais : Seuls les chamois ou les chèvres les empruntent encore.
Le paragraphe a pour thème (ce dont on parle) la piste.
Dans la copie ci-dessous j’ai mis en gras + souligné les termes qui concernent et reprennent ce thème. J’ai mis en italiques la digression un peu longue après laquelle on revient au thème.
Comme on peut voir, |l’| reprend bien la piste, c’est bien d’elle dont on parle. On est revenu au thème la piste en question.
C’est de là que part la piste en question, ou du moins ce qu’il en reste. L’hiver, plus personne n’a dû s’y aventurer depuis la dernière guerre. Elle servait autrefois à rallier des fermes disparues aujourd’hui, et plus bas, les alpages de Lachen, sans avoir à passer par Trévans. C’était l’époque où l’on cultivait encore les hautes terres, premières exploitations à avoir été frappées par l’exode rural qui a succédé au conflit de 14-18. Même en été, il serait imprudent de se risquer sur ces itinéraires que les orages et les chutes de pierres ont emportés par endroits. Seuls les chamois ou les chèvres l’empruntent encore, mais il y a des passages que même un alpiniste bien équipé aurait le plus grand mal à franchir en cette période de l’année ; la paroi montagneuse est verticale sur toute la traversée
Si vous utilisez « les »vous continuez la digression et alors vous parlez des itinéraires :
C’est de là que part la piste en question, ou du moins ce qu’il en reste. L’hiver, plus personne n’a dû s’y aventurer depuis la dernière guerre. Elle servait autrefois à rallier des fermes disparues aujourd’hui, et plus bas, les alpages de Lachen, sans avoir à passer par Trévans. C’était l’époque où l’on cultivait encore les hautes terres, premières exploitations à avoir été frappées par l’exode rural qui a succédé au conflit de 14-18. Même en été, il serait imprudent de se risquer sur ces itinéraires que les orages et les chutes de pierres ont emportés par endroits. Seuls les chamois ou les chèvres les empruntent encore, mais il y a des passages que même un alpiniste bien équipé aurait le plus grand mal à franchir en cette période de l’année ; la paroi montagneuse est verticale sur toute la traversée
Et je ne peux pas savoir ce que vous voulez dire : il vous faut choisir par vous-même.
En tous cas les deux sont possibles.