Questions d’accords
Bonjour,
Comment accorderiez-vous les phrases suivantes là où elles sont surlignées ?
« Elle l’apprendra de la façon que je t’ai dit. »
« Cela tient aux ulcères que tu t’es fait. »
« Non seulement sa méchanceté, mais sa rigueur en fait un vrai tyran. »
« Il m’a assurée, il m’a juré que ça n’était pas lui l’auteur du délit. » (C’est une femme qui parle.)
Merci beaucoup pour vos lumières.
« Elle l’apprendra de la façon que je t’ai dite. » que = façon = COD placé avant le verbe > accord du PP.
« Cela tient aux ulcères que tu t’es faits. » que = ulcères = COD placé avant le verbe > accord du PP.
« Non seulement sa méchanceté, mais sa rigueur en font un vrai tyran. » 2 sujets (l’un s’ajoute à l’autre) > verbe au pluriel
« Il m’a assuré, il m’a juré que ce n’était pas lui l’auteur du délit. » |m’| est COI pas d’accord.
Bonjour,
En ce qui concerne la dernière phrase, j’écrirais plutôt : « Il m’a assuré […]. Le pronom m’ est pour moi complément d’objet indirect (il a assuré à moi que…) et le participe passé ne s’accorde donc pas avec lui.
Votre dernière question : « Pour la dernière, le raisonnement n’est donc pas : il a assuré moi que ? »
Vous confondez peut-être deux emplois du verbe « assurer » ?
Il m’a assuré que ce n’était pas lui
Il m’a assurée de sa bonne foi
Voici ce qu’en dit l’Académie :
Assurer à quelqu’un que, affirmer avec insistance. Il leur assura que la chose était vraie. Il ne nous assure pas que la chose soit vraie. L’avocat assurait au juge que son client était innocent. Je vous assure que je n’ai pas voulu vous nuire. Litt. Assurer quelqu’un que. Il assura sa famille qu’il ne cèderait pas. Vous pouvez l’assurer que ses enfants sont en bonne santé.
Assurer quelqu’un de quelque chose, l’engager à considérer cette chose comme vraie, la lui certifier. Je vous assure de mon aide. Assurez-le de mon respect, de mon dévouement. Vous pouvez l’assurer de ma reconnaissance. Ce qu’il a déjà fait nous assure de sa fidélité pour l’avenir. Dans une formule épistolaire. Soyez assuré de ma considération distinguée.
Merci pour votre réponse, c’est aussi ce que je me disais.
Merci. Pour la dernière, le raisonnement n’est donc pas : il a assuré moi que ?