utilisation de « en pâmoison »
Bonjour,
Est-ce que la phrase suivante vous semble correcte:
Le soupirant s’étend en pâmoison
peut-on associer « il s’étend » à « en pâmoison »?
Bonjour,
À mon sens, il y a incompatibilité entre les deux termes, puisque la pâmoison, c’est l’évanouissement, autrement dit la perte de contrôle. Or, le fait de s’étendre nécessite le contrôle, contrairement au fait de tomber.
Ainsi, autant on peut tomber évanoui, autant il me parait difficile de s’étendre évanoui et parallèlement, on peut tomber en pâmoison, mais non s’étendre en pâmoison.
Phil, tu n’as pas lu ou tu as mal lu mon second envoi !
Salut Prince,
Je ne vois pas très bien ce qui te laisse supposer que je n’ai pas lu ta réponse, que j’ai bien lue (le vote négatif ? Ce n’est pas moi qui l’ai mis ; je ne vote que très exceptionnellement, et uniquement pour mettre des votes positifs – j’ai suffisamment dit que je trouvais ce système de vote complètement stupide pour ne pas en user).
oui il s’agit d’un texte sur l’amour, donc il s’agit d’une pâmoison d’amour, non précisément d’un évanouissement, c’est au sens figuré.
Oui, mais même au sens figuré, l’association des deux mots fonctionne difficilement.
La première réponse de Prince semble avoir disparu.
La deuxième est effectivement erronée une fois de plus (ce n’est pas moi non plus qui ai attribué le vote négatif, la course aux points ne m’intéresse pas) car le verbe « s’étendre » ne peut pas être employé dans ce contexte.
Voir ce qu’en dit l’Académie ICI
S’il ne s’agit pas d’un évanouissement, on dira simplement « Le soupirant EST en pâmoison devant sa belle« .
Dans un très grand dictionnaire, on trouve « tomber en pâmoison » d’Anatole France.
« Au fig. [P.réf. à l’état d’une pers. qui éprouve une émotion violente, tombe en faiblesse; correspond à pâmer I C] Affectation, manifestation de cet état. Pâmoison d’admiration. Elle débordait d’enthousiasme. Les perroquets, les économistes et les vers de M. Mille la faisaient tomber en pâmoison (A. FRANCE, Étui nacre, Mém. vol., 1892, p.210). Ces femmes maniérées qui, à force de s’écrier devant vous, en pâmoison: «Ah! c’est ravissant! Ah! c’est exquis! Ah! c’est délicieux!» (ROMAINS, Hommes bonne vol., 1939, p.111). »
Tu dois pouvoir l’utiliser si c’est dans ces sens -là.