ne ou pas ne
j’ai un doute pour le NE
Que faut-il faire ? Attendre que le banquier ne fasse fondre notre capital ?
Que faut-il faire ? Attendre que le banquier fasse fondre notre capital ?
merci pour vos réponses
Les deux sont possibles. Ce « ne » n’est pas une négation. IL est là pour le rythme ou les sonorités ou pour insister. On le dit explétif.
Oui, c’est un ne explétif, cad non obligatoire.
Pour la raison que le « ne » est possible avec le verbe « craindre » ou avec la locution conjonctive « avant que », vous pensez pouvoir l’utiliser dans un contexte rassemblant ces deux sens : « attendre avec une certaine appréhension » ?
Si le « ne » explétif répondait à une question de sens, je ne vous donnerais pas tort :
— Nous craignons que le banquier (ne) fasse fondre notre capital. Possible.
— Agissons avant que le banquier (ne) fasse fondre notre capital. Possible.
Mais le verbe « attendre » ne crée pas une situation autorisant le « ne » explétif.
— Nous attendons que le banquier (ne) fasse fondre notre capital. Non.
Avec une construction interrogative et une notion de crainte, ça passe certes un peu mieux à l’oreille :
— Faut-il attendre que le banquier (ne) fasse fondre notre capital ?
Mais tant que vous ne trouverez pas un exemple de « ne » explétif suivant le verbe « attendre » dans la littérature, ou une autorisation correctement justifiée dans un livre de grammaire, vous devrez vous contenter de cette construction claire et formelle :
— Faut-il attendre que le banquier fasse fondre notre capital ?
Ce qui peut se discuter.
Que faut-il faire ? Attendre que le banquier ne fasse fondre notre capital ?
– En effet le phrase est interrogative.
-Elle marque l’incertitude.
Le « ne » explétif peut être employé facultativement après un verbe ou une expression qui exprime le doute ou la négation (aux formes négative et interrogative
@Tara
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Si « attendre » avec un point d’interrogation est pour vous « une expression qui exprime le doute« , quelle phrase interrogative n’exprime pas le doute ? Attends-tu que le train n’arrive ? Est-il l’heure qu’il ne vienne ?
Vous ne pouvez pas le dimanche répondre à leslecturesdemaryline que le « ne » explétif « est là pour le rythme« , et le lundi m’expliquer qu’il se justifie en fait par le doute induit par le verbe « attendre ».
Je vois bien que vous êtes perdue, mais cette grammaire créative qui semble vous amuser est un brin agaçante. Si vous faites une troisième réponse, merci de ne pas me mêler à vos improvisations.