Accord avec que
Bonjour,
J’ai subitement eu un doute sur l’orthographe de cette phrase : « J’ai gardé une affection pour toutes les femmes que j’ai rencontrées« . Est-ce que l’accord avec le verbe « rencontrer » est juste ?
Cordialement,
J’ai rencontré qui ? « Que » (se rapportant à « Les femmes ») COD placé avant le verbe avoir –> on accorde en genre et en nombre.
Les femmes que j’ai rencontrées.
Maintenant permettez-moi de vous apporter une petite précision :
« J’ai gardé une affection » peut vouloir dire que chacune vous a transmis une petite maladie, que vous avez toujours…………..
Ma suggestion : J’ai gardé de l’affection pour toutes les femmes que j’ai rencontrées.
George,
Vous trouvez mon intervention à propos du sens possible de « UNE affection » un peu « capillotractée ».
Oui, vous avez raison « pour » dissipe le malentendu éventuel dans cette phrase de Jean Eustache.
Mais en fait, c’était une façon humoristique de dire les choses.
En effet, diriez-vous « j’ai UNE affection pour toi » ou « j’ai DE L’affection pour toi » ?
Désolée George,
Vos exemples ne font qu’apporter de l’eau à mon moulin :
« Il portait à Godefroid une affection invétérée » –> Ici « affection » est suivie d’un adjectif.
De la même façon Jean Eustache pourrait écrire « j’ai gardé pour ces femmes une certaine affection« .
J’ai de l’amitié pour toi –> j’ai une amitié indéfectible pour toi
« Une affection est une conviction » –> J’en suis contrite mais vous ne réussissez toujours pas à me convaincre par cet exemple 🙂
Je me permets, d’autre part, d’attirer votre attention sur le fait que la langue française à pas mal évolué depuis le 19ème siècle, qu’il serait bon de s’intéresser plutôt aux tournures modernes, et que les écrivains, aussi brillants soient-ils, ne peuvent pas vraiment servir de référents, dans la mesure où un auteur écrit ce qu’il veut et comme il veut, car cela n’engage que lui.
@GeorgeAbitbol
Je n’arrive pas à vous répondre plus haut sous mon premier commentaire.
Il est intéressant de lire sur votre lien : https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/les-fraises-que-j-ai-mange-les-fraises-que-j-ai-mangees/
« Voilà une règle que l’on respecte de moins en moins, à l’oral comme à l’écrit, et que nombre de grammairiens eux-mêmes se plaisent à trouver artificielle ! Elle n’en reste pas moins en vigueur depuis que le poète Clément Marot l’a établie au XVIe siècle. »
Une règle doit avoir une utilité.
Celle ci n’en a pas vraiment…
Ce « noble Marot » pensait sûrement « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ».
Puisque nos grammairiens ne peuvent se mettre d’accord, au moins je ne me sentirai pas « hors la loi » en omettant l’accord et en écrivant « les femmes que j’ai rencontré ».
Cela dit je tacherais de ne pas oublier cette règle « artificielle » pour ne pas froisser les plus puristes d’entre vous…
Bonjour,
Il s’agit du passé composé :
« j’ai rencontré ».
Le pronom personnel sujet est « je », première personne du singulier donc pas de « s ».
Cordialement.
Je vous remercie et je me disais aussi.