Y
Bonjour,
j’aimerai savoir qu’elle est la formulation la plus exacte et si les deux sont possibles, quelle serait la différence entre les deux :
-Nous comprenons, par le biais des échanges qu’il y a pu avoir entre Monsieur …et son employeur, qu’un différend a pu exister.
Nous comprenons, par le biais des échanges qu’il a pu y avoir entre Monsieur … et son employeur, qu’un différend a pu exister.
Merci d’avance pour vos réponses.
Le Bon usage actuel :
« Il n’y a que les morts qu’ on ne tourmente pas (Pons, lxvii , titre). — , Il n’y a qu’ aux chiens qu’ on écrit sans mettre son nom (Man. Salomon, xlix ). et , — Il n’y a qu’ à Londres qu’ on voit encore des hommes en chapeau melon. — Il n’y a que de cette façon que le silence s’explique autour de la disparition (. , cit. , § 411)
Nous comprenons, par le biais des échanges, qu’il n’ y a pu avoir entre Monsieur …et son employeur qu’un différend.
Merci à tous, mais désolée de vous le dire, je n’y vois pas plus clair au vu des explications de « Chambaron » et de « Prince ». Je n’y vois pas plus claire entre « il y a pu avoir » et « il a pu y avoir ».
pour alléger : au vu des échanges entre M. …et son employeur, un différend est évident.
Merci pour votre aide, mais je ne peux rien changer, le texte m’étant confié pour correction.
Question intéressante car peu posée. Le verbe « y avoir » au sens de exister est un syntagme (assemblage de mots) non dissociable. Le y n’a pas de fonction grammaticale, il appartient au verbe comme si l’ensemble s’écrivait yavoir. En conséquence, il ne doit pas en être dissocié…
Il n’y a donc pas d’autre solution que d’écrire « qu’il a pu y avoir », même si l’on peut trouver quelques rares mauvais exemples dus à une incompréhension de la forme atypique de ce verbe.
Imagineriez-vous d’ailleurs écrire « qu’il y pourra avoir » ou « qu’il y peut avoir » ?
Merci à tous, mais désolée de vous le dire, je n’y vois pas plus clair au vu des explications de « Chambaron » et de « Prince ». Je n’y vois pas plus claire entre « il y a pu avoir » et « il a pu y avoir ».
Je pensais que c’était explicite : y reste collé au verbe avoir > il a pu y avoir uniquement.
Que voulez-vous de plus ?
Permettez-moi d’avoir un doute,
-et ce d’autant que la réponse de « Prince » dit l’exacte contraire de ce que vous dîtes, ainsi que le Larousse :
y
adverbe et/ou pronom personnel
(latin hic, ici)
-
- [placé immédiatement avant le verbe, sauf à l’impératif]
- 1. Indique le lieu ; à, en, dans cet endroit-là : Ce quartier, j’y demeure depuis vingt ans. Mets-toi là et restes-y.
-et ce d’autant que le syntagme dont vous parlez pourrait tout autant s’agir de y avoir qui une fois conjugué donnerait ce « fameux » il y a de « il y a pu avoir ».
sauf à écrire, si je « conjugue » les deux analyses : il y a pu y avoir ???
(Je pensais que c’était explicite : y reste collé au verbe avoir > il a pu y avoir uniquement.
Que voulez-vous de plus ?)
Les avis divergents m’ont mise dans le flou et sûrement que j’avais besoin d’une explication plus détaillée, j’ai donc poussé mes recherches dans votre sens, à savoir y collé au verbe avoir et j’ai trouvé une ancienne réponse à une question similaire.
- « Je penche pour votre avis : il a dû est le passé composé du verbe devoir et je ne vois pas pourquoi l’on intercalerait le pronom « y ».
– Si l’on compare avec un semi-auxiliaire comme pouvoir : il a pu y avoir un problème et non « il y a pu avoir un problème ».
Je pense que la confusion vient de la proximité avec l’expression « il y a » en terme de sonorité. Il est vrai aussi que l’on intercale le pronom « y » entre le sujet et l’auxiliaire avoir quand il désigne un lieu (il y a mis ses affaires) mais dans la phrase étudiée : il a dû y avoir un problème, « y » s’applique à l’infinitif avoir. Grand maître Répondu le 31 janvier 2019″
Merci pour votre aide.
Libane, au tout début, j’avais mis un point d’interrogation. Puis j’ai cru comprendre. Si ce n’est pas le cas, qu’as-tu voulu dire ? Merci.