« si vous en sentez l’envie » ou « si vous vous en sentez l’envie »
Bonjour,
j’ai un doute sur la formule de cette phrase. Que doit-on écrire ?
« si vous en sentez l’envie » ou « si vous vous en sentez l’envie »
merci
L’un ou l’autre.
SI vous employez le pronom « en » vous renvoyez à ce qui est dit précédemment et qu’on peut exprimer aussi par « au sujet de cela » ou « pour cela ».
Vous pouvez aller vous promener si vous en sentez l’envie = si vous sentez l’envie de cela = si vous sentez l’envie d’aller vous promener.
Sans le pronom, il n’y a pas de reprise et donc l’envie n’est pas déterminée (l’envie de quoi?)
Vous pouvez aller vous promener si vous sentez l’envie (de fumer ? de dégourdir vos jambes? etc. : il faut spécifier à moins que cela soit implicite).
« Par contre, si vous en sentez l’envie, envoyez-nous vos brides de pauses… » ou « Par contre, si vous vous en sentez l’envie, envoyez-nous vos brides de pauses… » ?
C’est la même structure :
Par contre, si vous vous en sentez l’envie, envoyez-nous vos brides de pauses
=
Par contre, envoyez-nous vos brides de pauses si vous vous en sentez l’envie
=
envoyez-nous vos brides de pauses si vous sentez l’envie de cela (de nous envoyer vos brises de pauses)
Désolée Co-rco, par étourderie j’ai répondu à côté. Prince vous donne une réponse très précise et très complète.
Exact.
TLFi, Sentir :
« 2. Empl. pronom. réfl. indir. Reconnaître, percevoir en soi une disposition, une inclination d’ordre physique, intellectuel, moral. Se sentir du dégoût, de la volonté, du zèle; se sentir le courage de, le désir de; se sentir une faim de loup. Mon père… Ah!… je me sens une angoisse! (CHÂTEAUBRIANT, Lourdines, 1911, p. 146). L’eau du lavoir continue de ruisseler sur les visages, les cous et les mains. Elle efface le souvenir de l’effort et de la peine. Et ces hommes qui se croyaient épuisés en arrivant se sentent une force nouvelle (BORDEAUX, Fort de Vaux, 1916, p. 109).
Loc. Ne pas se sentir le cœur à, de. Ne pas avoir le désir, le courage à, de. Je ne me sens pas le cœur d’épouser quelque douairière, contemporaine du roi Charlemagne (BANVILLE, Gringoire, 1866, 5, p. 40). »