Passé simple ou imparfait du subjonctif ?
Malgré ma connaissance théorique du subjonctif, je ne cesse de tergiverser, malheureusement.
Pour dire une certitude, au passé.
Puis-je, dans la phrase ci-dessous, laisser le verbe « pouvoir » au passé simple ?
Ou suis-je obligé de le mettre à l’imparfait du subjonctif (qu’on pût) ?
La seule chose qu’on put remarquer, c’est que Sébastien ne fut plus tout à fait lui-même le soir où il rencontra Valentine.
Normalement, avec le/la seule, le subjonctif est de rigueur,
On emploie plus souvent le subjonctif que l’indicatif après un superlatif ou l’équivalent d’un superlatif, notamment le seul (la seule) qui, le seul que, le seul dont, l’unique qui, le premier qui, le dernier que, le meilleur que, ainsi qu’après il n’y a que… qui (que, dont, etc.) et il y a peu de… que.
Exemples :
– C’est le seul ordinateur qui nous convienne.
– Il s’agit de la première imprimante qui soit dotée de cette fonction.
– Voilà le meilleur rapport que j’aie lu.
– Il n’y a que cette solution qui puisse les satisfaire.
En revanche, si vous décrivez l’état de Sébastien pendant la soirée, l’imparfait est plus adapté.
Il n’était pas tout à fait lui-même le soir où il rencontra…
Grand merci, chère Joëlle, pour votre réponse.
Le subjonctif est donc de rigueur avec « le/la seule ». Je note ce point.
Mille mercis aussi pour votre regard attentif sur le temps du verbe « être » qui décrit en effet l’état de Sébastien, et que je vais mettre à l’imparfait.