Imparfait du subjonctif
Est-ce que l’imparfait du subjonctif, usité dans les textes littéraires surtout, expriment strictement une action envisagée ou incertaine ?
Dans la phrase ci-dessous, « c’est qu’il ne fût plus du tout lui-même » est une certitude.
Pourtant, j’ai du mal à enlever l’accent circonflexe sur le « fût » de « qu’il ne fût ».
Ai-je tort ou raison ? Et si possible, surtout, pourquoi ? D’avance merci.
« La seule chose qu’on pût dire, c’est qu’il ne fût plus tout à fait lui-même etc. »
C’est qu’il ne fut plus du tout lui-même : il s’agit du passé simple.
C’est que tu ne fus plus du tout toi-même: que nous ne fûmes plus du tout nous-mêmes (et non : c’est que tu fusses/ que nous fussions).
Il ne fut plus de tout lui même est simplement encadré par la formule d’insistance « c’est… que ».
Merci beaucoup pour la réponse, chère Tara. Je comprends, à présent.
(J’ai la mauvaise tendance à mettre à l’imparfait du subjonctif dès qu’il y a un « que » dans une phrase au passé… grrr…)
Oui. La présence d’un « que » n’implique pas forcément le subjonctif, même quand il s’agit d’une conjonction.
Et puis on a « que » pronom relatif : l’histoire que j’ai inventée
Et l’adverbe « ne…que » : il n’a fait que dire ce qu’il pensait (= seulement)