Incidente : ponctuation et majuscules
Bonjour,
Je recherche des précisions et des sources concernant la ponctuation et les majuscules au sein des incidentes.
Après de multiples lectures sur internet, il semblerait que les incidentes ne requièrent pas l’emploi systématique de majuscule, et que le second tiret est remplacé par un point en fin de phrase. Cependant, j’ai un doute sur les deux phrases suivantes.
Première phrase : « Ne le voilà-t-il pas qui se met à vouloir se quereller avec un bonhomme qui – prétendait-il ! ce damoiseau-là ! – le bousculait ! »
Pour cette première phrase, dans laquelle il y a deux phrases en proposition incidente, le mot « ce » nécessite-t-il une majuscule ?
Un élément de réponse se dessine ici, cependant ce n’était pas la question initiale.
Deuxième phrase : « Et voilà maintenant qu’il piétine le chapeau du bonhomme ! – Un remarquable chapeau, tout droit sorti du XVIIIe siècle, entouré d’une sorte de galon tressé comme celui d’une fourragère. »
Pour cette seconde phrase, je me demande si le point d’interrogation doit être placé en fin de phrase, après « fourragère ». Aussi, la proposition incidente commence ici par une majuscule. Est-ce une erreur ?
Merci d’avance pour votre aide.
Ne le voilà-t-il pas qui se met à vouloir se quereller avec un bonhomme qui – prétendait-il ! ce damoiseau-là ! – le bousculait !
Et voilà maintenant qu’il piétine le chapeau du bonhomme ! – un remarquable chapeau, tout droit sorti du XVIIIe siècle, entouré d’une sorte de galon tressé comme celui d’une fourragère.
Voici comment je ponctuerais spontanément.
Pas de majuscule à « ce » car le point d’interrogation n’est pas ici une ponctuation forte qui remplacerait un point. On pourrait mettre à sa place une virgule.
Pas de majuscule à « un » en début d’incidente. Pas de point d’exclamation après fourragère car l’exclamation porte sur le piétinement du chapeau et pas sur la description de ce chapeau.
L’incidente peut être mise entre tirets ou entre virgules
Ce qui permet de comprendre que la majuscule juste après le tiret ne convient pas :
>>>
Et voilà maintenant qu’il piétine le chapeau du bonhomme, un remarquable chapeau, tout droit sorti du XVIIIe siècle, entouré d’une sorte de galon tressé comme celui d’une fourragère! (obligé ici de déplacer le point d’exclamation et en faire une ponctuation forte.)