un tête en l’air ou une tête en l’air
bonjour
Doit-on dire lorsque l’on parle d’un homme:
c’est une vraie tête en l’air ou c’est un vrai « tête en l’air » ?
merci pour votre éclairage
Il convient de garder le genre de « tête » : cet homme est une vraie tête en l’air.
Rappel : on dit aussi : ce soldat est une sentinelle, cet homme est une victime
Il ne faut pas confondre genre et sexe. Les mots ont un genre, pas un sexe. C’est bien pourquoi je peux dire sans problème qu’une femme est un excellent (ou un mauvais) médecin.
Bonsoir,
En principe, en parlant d’un homme on dit : C’est une vraie tête en l’air.
Ex. donné par le Wiktionnaire : C’est normal qu’il réussisse mal aux examens : c’est une vraie tête en l’air !
Toutefois, ce même dict. cite R. Sabatier, qui écrit ce tête en l’air.
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- rve cachait un compliment : au XXe siècle, le poète n’est pas ce distrait, ce tête en l’air cher aux clichés, mais un homme qui sait concilier vie de travail et vie de poésie. — (Robert Sabatier, Histoire de la poésie française, volume 6, La poésie du XXe siècle.
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- Les auteurs repris sur Ngram Viewer ne connaissent pas l’article un (tête en l’air). Il s utilisent une, comme dans ces deux ex. :
Jean ROHOU. L’instituteur évoquait quelque chose de léger : une tête en l’air, peut-être. Ce que son père ne sait pas, c’est qu’en plus Yãnnig est amoureux. Depuis l’enfance, et d’un amour sans espoir. Il continue pourtant à en être heureux.books gogle.fr › booksMarge Nantel · 2018
Dans l’ombre des miroirs :Alvan n’est pas une tête en l’air et il doit pouvoir se faire fournir une autorisation rapidement. Je ne nous donne pas plus de deux ou trois…Pour ma part, je continuerai à écrire une tête en l’air, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. C’est une vraie tête en l’air, ce Joël!
- rve cachait un compliment : au XXe siècle, le poète n’est pas ce distrait, ce tête en l’air cher aux clichés, mais un homme qui sait concilier vie de travail et vie de poésie. — (Robert Sabatier, Histoire de la poésie française, volume 6, La poésie du XXe siècle.
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Pourquoi suivrait-on l’exemple de Sabatier ?
Parce qu’en effet, il nous entraînerait à dire : °cette femme est la bras droit du patron.
On dit :
Mon père est une fine fourchette et non °mon père est un fine fourchette
Mon frère est une tête de mule, une fine lame, cette femme est le premier violon …
Les métonymies, figées ou non, dont on se sert pour désigner les êtres humains ont leur genre propre, n’en déplaise à Sabatier.