Complément du verbe
Bonsoir.
Est-ce que le verbe « descendre » employé sous la forme transitive peut admettre un COI (personne).
EX: tu veux bien lui descendre ce paquet, il attend en bas du batiment.
Merci pour toutes vos réponses 😊
Monter – descendre
etc.
J’ai monté ce dossier à mon chef. Descends lui ses affaires.
Il y a quelques verbes qui, employés avec avoir, admettent des CO.
Donc ces phrases, si elles ne me choquent pas à l’oral, ne sont pas d’un meilleur écrit.
Même si l’on a un exemple du CNRTL (c’est moi qui ai mis en gras) :
a) Porter, mettre dans un endroit plus élevé, à plus grande hauteur. Monter le courrier; monter l’eau d’un puits (puiser). Le général n’est pas là?… Non? Je vais en profiter pour voir si on monte mes malles! (Feydeau, Dame Maxim’s, 1914, iii, 5, p.59). Elle restait très tard dans sa chambre où on lui montait son petit déjeuner (Simenon, Vac. Maigret, 1948, p.78):
Autre exemple :
(auxiliaire avoir ou être) Atteindre une partie du corps, s’y manifester : Les larmes lui montent aux yeux.
Merci Madame
Plus loin svp
Alors, la construction « decendre qqch à qqun » ne marche qu’au passé composé (et PQP)?
Merci
Edwin
non, ce n’est pas une question de temps. regardez l’exemple du cnrtl.
Madame,
« Donc ces phrases, si elles ne me choquent pas à l’oral, ne sont pas d’un meilleur écrit.
Même si l’on a un exemple du CNRTL (c’est moi qui ai mis en gras) : »
Alors….c’est permis de dire « descendre qqch à qqun » ou pas?
De votre phrase au dessus, j’ai conclu que c’était « non », c’est ça?
Merci
Edwin
Il existe des tournures correctes qui ne sont pas très élégantes. c’est peut-être ma vision …
Bonjour
Selon le livre « Les Verbes et Leurs Prépositions », cela n’est pas permis
Et j’ai cité du CNRTL comme ci-dessous
C. – Empl. trans. Descendre qqn / qqc. (qq. part / de qq. part). « Faire aller vers le bas« | ||
1. Descendre qqn | ||
2. Descendre qqc. |
Les deux ne permettent pas la construction « descendre qqch à qqn »
Edwin
On pourrait appeler ce complément « complément d’attribution ». Il est complément du verbe et construit indirectement : je monte à madame son petit-déjeuner.
COI donc, si.