Qui… qui… + accord / Construction avec « conforter »
Bonjour,
Je m’interroge sur deux points :
1. Avec qui… qui… (répété et distributif), l’accord du verbe est-il au singulier ou au pluriel? Exemple : Ces petits orphelins s’inventaient, qui une tante, qui un lointain parent en mal d’enfants qui viendraient (viendrait ?) les chercher et faire leur bonheur.
2. Quelle construction est la plus « française » ?
Il a été conforté en cela par la réaction positive de sa famille.
Il y a été conforté par la réaction positive de sa famille.
Merci d’avance pour vos réponses.
. Avec qui… qui… (répété et distributif), l’accord du verbe est-il au singulier ou au pluriel? Exemple : Ces petits orphelins s’inventaient, qui une tante, qui un lointain parent en mal d’enfants qui viendrait les chercher et faire leur bonheur.
Vous utilisez ici deux « qui » différents. Ceux qui sont en gras sont bien distributifs et demandent un singulier.
Le dernier, souligné par moi est un pronom relatif. Il reprend un nom singulier (un lointain parent) le verbe qu’il commande est donc au singulier.
Il a été conforté en cela par la réaction positive de sa famille.
Il y a été conforté par la réaction positive de sa famille.
Les deux phrases sont correctes. La première ajoute une précision « en cela » , c’est tout.
Merci, Tara, pour vos réponses.
Pour la première question, je m’étais demandé si ce n’était pas « la tante » et « un lointain parent » qui viendraient (donc pluriel). Si on met une virgule avant « qui (viendrait) : Ces petits orphelins s’inventaient, qui une tante, qui un lointain parent en mal d’enfants, qui viendraient les chercher et faire leur bonheur, ne pourrait-on pas avoir un verbe pluriel ?
J’avais le sentiment que le dernier « qui » faisait référence aux deux sujets « tante » et « un lointain parent », c’est la raison pour laquelle je m’interrogeais sur un verbe au pluriel. Mais peut-être que la formule « qui… qui… » implique seulement un verbe au singulier… (?)
Oui Marisa, vous avez raison, pourquoi pas le pluriel. Il n’y a aucune raison pour que ce « qui » (non distributif) ne puisse reprendre deux noms et ici » tante » et « parent ».
Je n’ai pas tranché, non, Pimprenel. Je me rends compte qu’aujourd’hui je réponds trop vite et assez mal. Veuillez m’en excuser.