Se rendre compte (temps de l’indicatif)
« Je vois des hommes armés arriver. Mes parents sont à l’intérieur de la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous allions être la cible d’une attaque. »
« Je vois des hommes armés arriver. Mes parents sont à l’intérieur de la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous allons être la cible d’une attaque. »
Par quoi la conjugaison de aller est-elle dictée ?
L’imparfait me semble a prioriincorrect dans le sens où c’est une attaque qui se passe dans quelques instants. Mais je manque de maîtrise pour cette conjugaison.
Merci !
AG,
J. Hanse, que vous citez, traite le sujet ; pourquoi ne pas se fier à cet immense grammairien ? Voir son dict. des difficultés, 3e éd., p. 245.
Il donne plusieurs exemples, dont celui-ci : Il m’a fait trop de bien pour que j’en dise du mal (lors de la prochaine réunion).
(Le soulignement est ajouté par moi.)
Je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous serions la cible d’une attaque. Il faut le conditionnel présent : pour montrer en effet le futur de l’action face à un repère passé.
L’imparfait serait correct si l’action se déroule au passé.
Merci pour votre réponse, Joëlle.
Toute ma famille est dans la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous serions attaqués.
Ils se rapprochent, et puis c’est l’attaque de mon village. Est-ce qu’ils m’ont vu ?
Pourquoi cela sonne moins bien à mon oreille, dans un récit tout au présent que : nous allions être attaqués…
Alors peut-être cette phrase fonctionne-t-elle donc :
Toute ma famille est dans la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous irions être attaqués.
(Pour : nous allons être attaqués)
Toute ma famille est dans la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous irions être attaqués.
Cette phrase est fautive.
J’ai eu le malheur de décomposer… ce n’est vraiment pas aisé pour moi, je vous l’avoue.
Dernier essai :
Toute ma famille est dans la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous serions attaqués.
Même réponse que vous aviez faite, donc.
Merci pour votre patience !
Mes excuses pour l’acharnement…
Je lis chez Hanse, dans le passage sur la concordance des temps :
Il a souhaité que nous soyons là demain.
Ainsi : un passé composé indicatif, suivi d’un subjonctif.
Qui ressemble à mon : s’ils se sont rendu compte que nous allions être attaqués ?
Je précise que l’attaque n’a pas encore eu lieu ; qu’elle a lieu dans la phrase suivante.
Le subj. est obligatoire après certains verbes comme souhaiter, désirer, vouloir….etc. Tout ce qui n’est pas dans la réalité.
Hum… je comprends mieux pour ce cas.
—> Il a exigé que nous serions là demain ?
Décidément, je patauge…
il a exigé que nous soyons là demain (verbe de volonté)
C’est comme « il a souhaité que soyons là ».
—> Je ne sais pas s’ils ont entendu à la radio l’information qui annonçait que nous pourrions contaminer notre entourage si nous restions à l’extérieur.
Mais alors, ce fichu « que nous allions être attaqués », « que nous allons être attaqués » ne peut pas s’indiquer dans notre exemple (j’aime bien comprendre, pardonnez-moi) ?
Si je donne ce tour, peut-être que cela sonnera mieux :
—> Toute ma famille est dans la maison, je ne sais pas s’ils se sont rendu compte que nous serions bientôt attaqués.
Promis, après j’arrête !