Je lis dans un roman de Daniel Sangsue la phrase ci-dessous. Outre le «de suite», l’accord suivant «ont représentée» qui me choque. Je ne sais pourquoi. Je sollicite votre aide. Avec mes remerciements. Remi
Pour en revenir à Karl, on peut penser qu’il a disparu suite à la déception qu’ont représentée pour lui la disparition du grec et de l’italien dans son université, la nomination de Kleiber et son sentiment que l’université qu’il avait aimée allait irrémédiablement à vau-l’eau.
Joëlle,
Je suppose que vous plaisantez quand vous écrivez « représentée est accordé avec « que » COD placé avant qui est mis pour déception. Donc je pense que c’est correct. » ?!!! Vous êtes sérieuse ?!
Malheureusement cette question est polluée par des interventions inadéquates et des votes négatifs distribués à tort et à travers, mais n’oublions pas la grammaire !
La question de Polcaspip est pourtant simple, et du niveau de l’école primaire : comment conjuguez-vous le verbe « Représenter » dans le sens de « Symboliser », au passé composé ?
J’ai représenté
Tu as représenté
Elle / Il / On a représenté
Nous avons représenté
Vous avez représenté
Elles / IIs ONT REPRéSENTé !!!
Donc, vous avez raison Polcaspip, c’est une erreur grossière !
représentée est accordé avec « que » COD placé avant qui est mis pour déception. Donc je pense que c’est correct.
Evidemment, « suite à » n’est pas correct.
Joelle vous a donné la bonne réponse, déception n’est pas sujet mais COD. L’accord du PP est donc juste.
La phrase ne va pas sur le sens : son sentiment représente une déception, c’est bizarre…il met sur le même plan des faits et des impressions…
La phrase est dégueulasse en effet, d’où le sentiment de trouble ressenti…
« Qu’ont représentée » est absolument fautif !!!
Quelle que soit la construction d’une phrase on écrit : Elles / Ils ont représenté
Il semble que « déception » n’est pas un complément d’objet placé avant le verbe mais un élément du sujet
Il me semble que le sujet (un peu long) est postposé (je le souligne dans la phrase remise à l’endroit) : voilà comment je comprends la phrase :
la disparition du grec et de l’italien dans son université, la nomination de Kleiber et son sentiment que l’université qu’il avait aimée allait irrémédiablement à vau-l’eau ont représenté pour lui (groupe du verbe) une déception (COD).
C’est la banane que j’ai mangée (j’ai mangé la banane). Le COD reste banane, qu’il soit avant ou après…
Je pense moi aussi que déception est un attribut qui se rapporte à trois noms qui s’ajoutent .
La disparition + la nomination + université perdue = une déception
Dans cet exemple : L’humour et le sens critique sont le fond de son caractère, on reconnaît bien « fond » comme attribut des deux sujets.