Doit-on utiliser le subjonctif dans ce cas, après « que » ?
“Qu’il y ait une goutte dans l’océan, tout le monde le sait…“ À mon avis il vaudrait mieux dire « Qu’il y a une goutte dans l’océan, tout le monde le sait… » car c’est l’inversion de la phrase : « Tout le monde sait qu’il y a une goutte dans l’océan ». Qu’en pensez-vous ? Merci
En réalité, il y a plus d’une goutte dans l’océan, donc votre énoncé n’est pas forcément indubitable !
Vous avez une complétive au subjonctif en effet quand l’énoncé est douteux. Donc, vous avez en partie raison. Toutefois, il me semble que cette phrase est correcte au subjonctif. J’aurais tendance à la rapprocher de la construction avec « le fait que ». Ici, la complétive peut être considérée comme une hypothèse, un peu comme dans les sujets : « Que tu viennes ne me dérange pas. »
Derrière « le fait que », on a le choix entre l’indicatif-conditionnel et le subjonctif. On trouve un subjonctif, notamment, lorsque l’exactitude du fait contenu dans la conjonctive n’apparaît pas comme allant de soi.
Lire la suite sur : https://www.etudes-litteraires.com/grammaire/emplois-subjonctif.php
Merci de votre réponse. La citation entière (pour expliquer pourquoi UNE goutte) est : « Qu’il y a une goutte dans l’océan, tout le monde le sait, mais qu’il y a un océan dans la goutte, peu de personnes le savent ». Mais je me permets d’insister sur la 1e partie de la citation qui est, selon moi, l’inversion de la phrase : « Tout le monde sait qu’il y a une goutte dans l’océan ». On ne dirait pas : « Tout le monde sait qu’il y ait une goutte dans l’océan », alors que dans votre exemple la phrase inversée conserverait le subjonctif : « Ça ne me dérange pas que tu viennes. » Et donc, comme il y a bien une (ou plusieurs) goutte dans l’océan, cet énoncé ne faisant aucun doute, il devrait être à l’indicatif. Dites-moi si je me trompe. Merci encore.
Personnellement, j’ai analysé » le fait qu’il y ait une goutte…et le subjonctif est possible.