Comment se fait il ?
Bonjour , voici une chose que je ne comprends pas . Après avoir vu les phrases suivantes « tabasser dans une ruelle par une bande de voyous » et « il est accusé pour des faits de violence » . Pourquoi doit on mettre un «S » à voyous et pas de « s » à violence ?? Ces groupes de mots ne sont ils pas des locutions adverbiales ??? Aidez moi svp . Merci d’avance
Tout d’abord « tabasser dans une ruelle par une bande de voyous » n’est pas une phrase mais une portion de phrase : on n’y voit aucun verbe conjugué et le message est incomplet.
Il est fort probable d’ailleurs que l’infinitif soit fautif et qu’on ait quelque chose comme : Tabassé dans une ruelle par une bande de voyous, il a pu appeler les secours.
Ceci étant dit : le pluriel -voyous- est obligatoire puisqu‘une bande est un ensemble qui ne peut être constituée que de plusieurs éléments. « une bande », ou « un groupe, une foule, une troupe, une cohorte… » désignent un ensemble d’éléments, une unité nécessairement composée d’éléments dénombrables
Il est accusé pour des faits de violence.
Ici , les faits sont seulement déterminés par le GN qui suit « de violence ». Et on pourrait avoir : il est accusé pour des faits violents.
Violence est d’abord un terme abstrait : Force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu’un ou pour obtenir quelque chose. TLF
Violence n’est pas forcément dénombrable : il y a de la violence. Ce n’est que par métonymie (pour simplifier, déplacement du sens d’un mot sur un autre) que violence peut désigner des faits violents et s’écrire au pluriel : il a subi des violences signifie il a subi des faits violents/des faits de violence
ou encore différentes sortes de violence : il existe des violences de type différent : violence de langage, violence physique….
Violent !!
C’est le mot qui me vient à l’esprit une fois lu vos explications, beaucoup d’amis qui apprennent le français me témoignent de la difficulté de ce type d’accord, si seulement j’avais pu leur apporter vos lumières…
Chapeau bas. Et un grand merci Tara.
Un fan