Plusieurs questions dans un enchaînement de phrases terminant une nouvelle
Voici le passage :
Car ils chantent. Vaille que vaille ! Chantent, plein poumons ! Et par leurs voix unies ils offrent à Alice un présent inestimable : leurs cœurs d’homme !
Contexte : fin d’une nouvelle dans laquelle un chœur d’hommes offre un dernier chant à leur chef de chœur mourante.
Question n° 1 : « plein poumons » doit-il s’écrire comme « à plein poumons » (adverbe), ou s’accorder (adjectif / « pleins poumons »). Si 2ème cas, le sens paraît-il inapproprié ? Si 1er cas, cela vous choque-t-il de supprimer le « à » pour une forme stylistique plus originale ?
Question n°2 : pluriel à « leurs voix unies » ?
Question n°3: pluriel à « leurs cœurs » ?
Question n°4 : pluriel à « homme » ?
Merci pour vos retours !
Car ils chantent. Vaille que vaille ! Chantent, pleins poumons ! Et par leurs voix unies ils offrent à Alice un présent inestimable : leur(s) cœur(s) d’homme !
Plein est un adjectif dans cette phrase.
Merci beaucoup !
Mais je ne sais pas comment faire pour « voter pour vous » comme le suggère le site.
Sachez donc que le cœur y est…
Vous employez une expression figée « à pleins poumons ». Il ne me semble pas correct de faire sauter un des termes.
Essayons d’en faire autant avec d’autres expressions :
à gorge déployée >il chantait, gorge déployée
à vol d’oiseau > ce n’est pas loin, vol d’oiseau
d’un œil neuf > il le regarda, œil neuf
en pleine poire > il reçu son poing, pleine poire
Le sens est changé et devient obscur, sauf, pour le lecteur, à reconstituer l’expression.
Ce procédé n’est pas un effet de style contrairement au fait de volontairement défiger les expressions figées qui est un ressort poétique :
J’avais le pied marin et l’estomac de même (Queneau)
La loi d’la pesanteur est dure mais c’est la loi (Brassens)
La dame a perdu son sourire dans le bois dimanche (Souppault)
Les siècles à venir, ou à s’en aller (Prévert)