Le littré :

maille [3]

• 1Petite monnaie de cuivre qui n’est plus en usage, mais qui valait la moitié d’un denier, et était de la sorte synonyme d’obole. Il n’a ni denier ni maille. Cela ne vaut pas la maille. Je n’en rabattrai pas la maille, une maille. Suffit d’être enrôlé dans la gentilhommaille Pour être convaincu de n’avoir pas de maille. [Bours. Mots à la mode, sc. 12]Fig. N’avoir ni sou ni maille, être très pauvre.

  Faire la maille bonne, garantir que le compte est juste, à une maille près.

  À sou, maille et denier, c’est-à-dire très exactement, en parlant d’un compte. Je sais à sou, maille et denier, ce que lui a coûté sa maison.

  Fig. Avoir maille à partir avec quelqu’un, avoir un différend comme si l’on avait une maille à partager. Toujours de son devoir je tâche à l’avertir, Et l’on nous voit sans cesse avoir maille à partir. [Molière, L’étourdi, ou Les contretemps]

  Je vaux aujourd’hui plus de sous qu’hier je ne valais de mailles, c’est-à-dire je suis aujourd’hui mieux portant, plus dispos, plus fort. On dit qu’une chose vaut mieux écu qu’elle ne valait maille, quand on l’a beaucoup améliorée.

• 2Rien, pas, point, avec la négation ne. De nouveauté dans mon fait il n’est maille. [La Fontaine, Juge.]
• 3Les Lorrains avaient une monnaie d’or, qui se nommait maille de Lorraine.
• 4 Terme d’orfévrerie. Petit poids qui est la quatrième partie d’une once.

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A la lecture de l’article du Littré ci-dessus, on comprend qu’elle est péjorative et signifie que la chose en question ne vaut même pas une maille (la petite monnaie de cuivre).
Une autre expression : avoir maille à partir signifie « avoir cette petite pièce de monnaie à se partager », ce qui n’est certes pas une petite affaire et vaut disputes et bagarres.

Ne pas faire la maille = en parlant d’un filet de pêche, ne pas avoir des mailles réglementaires.  Pour le reste, je ne sais pas. Peut-être au sens figuré…