le temps des verbes
bonjour
est ce qu’il est correct de dire
on m’a dit qu’il est malade
je ne savais pas qu’il est malade
merci
Alors, là malgré l’axe du temps, j’aurais dit et écrit : « je ne savais pas qu’il était malade » même si la maladie est actuelle et même si elle risque de se prolonger.
Pour marquer l’antériorité : « Je ne savais pas qu’il avait été malade ».
Je ne savais pas que tu t’appelles X : vous le voyez incorrect Joëlle ?
Situation : M. X est malade depuis toujours (une maladie qui ne se voit pas ). Un jour on vous le dit : je ne savais pas qu’il est malade. Non ?
Si le verbe principal est conjugué à un temps du passé (imparfait de l’indicatif, passé composé, plus‑que‑parfait de l’indicatif, passé simple, passé du conditionnel), le verbe qui en dépend se met à l’imparfait de l’indicatif afin d‘exprimer une action qui s’est déroulée en même temps que l’action principale.
Exemples : Nous pensions que Chloé était compétente. Nous avons cru qu’elle était compétence. J’avais cru que Chloé était compétente. Je ne sus jamais si Chloé était compétente. J’aurais aimé savoir si vous étiez disponible.
je ne sais pas
Ce n’est pas correct.
merci, c’est donc correct
Non, ce n’est pas correct.
Personnellement je suis tout à fait de l’avis de Joëlle :
Je ne savais pas qu’il était malade / que tu t’appelais Machin / que vous étiez Belges.
Excusez-moi d’insister. Pour ma part, j’ai lu avec intérêt :
La « concordance des temps » revisitée ou de la « concordance » à la « convergence » – Persée
En voici un extrait :
La Grammaire méthodique du français de Riegel, Pellat et Rioul renchérit quand elle aborde ce même discours indirect : «Le changement des temps du verbe est réglé par la concordance des temps » (1994 : 599). Pratiquement, le « système des temps du discours direct est décalé au passé » (ibid.), le plus-que-parfait transposant le passé composé, l’imparfait transposant le présent et le conditionnel transposant le futur. Viennent ensuite des « entorses » (ibid., 600) pour peu 1° que le discours indirect puisse maintenir un « présent de vérité générale » : Elle pensait que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire 2° que le moment de renonciation effective relaie renonciation passée : J’ai dit que je viendrai demain ; 3° que l’énonciateur assume le propos rapporté : II a dit que tu es un imbécile.
Oui c’est correct.
1.On m’a dit qu’il est malade
2.Je ne savais pas qu’il est malade
Les verbes dire et être de la phrase 1 et savoir et être de la phrase 2 ne sont pas au même endroit sur l’axe du temps.
Les premiers faits (en gras) sont situés dans un passé plus ou moins proche, et les seconds (soulignés), commencés au même moment, se prolongent encore ; et peut être se poursuivront-ils.