Accord
Bonjour
Est-ce : seules ou seuls ? Merci
Seules mes mains, mon cou et mon visage avaient gardé leur aspect blanc cassé d’origine.
À Tara sur son commentaire à la réponse de Prince. Il n’y a pas de rapport avec le sexe dans la réponse de Prince. Les mains ne sont pas mises au féminin parce qu’assimilables à des femmes. Le cou et le visage ne sont mis au masculin parce qu’assimilables à des hommes. C’est une notion grammaticale totalement indépendante du sexe. Dans certains pays où il y a deux sexes comme dans l’ensemble de l’humanité, il pourrait y avoir un seul genre grammatical, ou trois genres. Sortez-vous de la tête toutes ces références sexuelles quand vous parlez de grammaire. Consultez au besoin.
Ne pas confondre le sexe et le genre. Ce n’est pas une référence « sexuelle » que Tara a dans la tête ! Consultez qui ?
Je devrais sans doute consulter un sexologue, Joëlle…
A vous Stop.
Je ne suis pas très sûre que vous ayez bien compris mon propos. Je n’ai sans doute pas été très claire. Sans doute entendrez-vous mieux M. Blanquer :
«Même en cours de grammaire, monsieur le ministre, est-ce que vous comprenez que des enseignants puissent avoir du mal à dire « le masculin l’emporte sur le féminin » ?», lui demande Nicolas Demorand.
«Je pense qu’il ne faut pas le dire ainsi, répond Jean-Michel Blanquer. Il faut dire : au pluriel cela s’accorde au masculin, qui dans la langue française est la forme neutre.» […] «La langue française ne pourrait être accusée d’avoir produit un quelconque antiféminisme.»
Dans la circulaire où le Premier ministre E. Philippe donne consigne à ses ministres de bannir des textes administratives l’écriture inclusive, on peut également lire : «Le masculin est une forme neutre qu’il convient d’utiliser pour les termes susceptibles de s’appliquer aux femmes.»
Le masculin serait donc le marqueur du neutre, et représenterait à la fois les femmes et les hommes, argue le gouvernement. L’Académie française (qui qualifie l’écriture inclusive de« péril mortel » […] lui donnait raison sur son site en juin dernier : «Le neutre, en français, prend les formes du genre non marqué, c’est-à-dire du masculin. Les adjectifs qui se rapportent à cette locution sont donc au masculin et l’on dit « quelque chose de beau » et non « quelque chose de belle ».» La Commission générale de terminologie et de néologie disait la même chose en 1998 : «Héritier du neutre latin, le masculin se voit conférer une valeur générique, notamment en raison des règles du pluriel qui lui attribuent la capacité de désigner les individus des deux sexes et donc de neutraliser les genres.»
Extraits de l’article de Libération du 28 novembre 2017
Le débat n’est pas clos, mais j’ai parfois lu sur ce site quelques remarques sexistes un peu véhémentes, elles sont rares et non attribuables à nos contributeurs réguliers les plus courtois et les plus précis mais il faut être vigilant. De même, pour toutes les formes d’intolérance, quelles qu’elles soient. La tolérance à l’erreur, aussi…
Il faut rappeler inlassablement que poster un message sur ce forum implique d’être courtois et l’injonction de consultation me paraît un peu méprisante sans référence transitive … aux ouvrages de référence (Consultez le Bled ! Cela pourrait à la rigueur être admis quoique vous concernant, ce soit déjà le cas ! )
Bonsoir,
Là aussi, le masculin l’emporte sur le féminin ! On écrit donc Seuls…
Je dirais plutôt (afin de ménager certaines susceptibilités) que le masculin fait office de neutre dans notre langue. En espérant que ces messieurs, cette fois, n’en prennent pas ombrage….