qui n’ont de cesse de
Bonjour,
Quelle serait la formule la plus littéraire :
qui ne cessent de
ou
qui n’ont de cesse de
… et aux professionnels dévoués qui ne cessent de les recherchent.
Merci !
Je vais dans le sens de Hypercorrect, d’autant plus que l’expression « n’avoir de cesse (que, de) est plutôt difficile à manier. Voyez plutôt : N’avoir de cesse (que, de) – PARLER FRANÇAIS
La deuxième formulation est soutenue et quelque peu littéraire. L’autre ne l’est pas.
Il y a plus littéraire encore. L’Académie a écrit ceci :
« Il n’aura de cesse qu’il n’a réussi
La locution verbale n’avoir de cesse (on trouve aussi, dans une langue plus littéraire ou plus vieillie, ne pas connaître de cesse, ne prendre cesse ) signifie « ne pas cesser, faire des efforts ». »
N.B. L’indicatif est incorrect.
En effet, Amob, c’est d’abord en ce sens, comme vous dites, que la question n’est pas pertinente.
Et toutes mes excuses, Lulamay, j’ai manqué cette nuance sémantique.
La question de Lulamay est pertinente. Ce n’est pas parce que deux énoncés n’auraient pas le même sens qu’on ne pourrait pas dire que l’un est littéraire et pas l’autre ! Il existe même des exercices en ce sens pour aider à cerner la notion de « registre littéraire »,
Bonjour,
Il me paraît certain que la deuxième formule est plus « littéraire », voire archaïque dans sa construction alternative avec « que » + subjonctif.
Cf. Larousse :
N’avoir de cesse de (+ infinitif), n’avoir de cesse que (+ subjonctif). Les deux constructions sont correctes. La proposition au subjonctif se construit avec ne explétif : il n’aura de cesse de clamer son innocence ; il n’aura de cesse qu’il n’obtienne satisfaction.
Mais dans votre exemple (écrit administratif ou de communication ?), je me demande si la question est pertinente. Je vous conseillerais plutôt de rester simple et fluide, et de commencer par éviter les coquilles (« recherchent ») :
… et aux professionnels dévoués qui ne cessent de les rechercher
Tant qu’on ne dit pas ce qui est reproché à la réponse, un vote négatif ne sert à rien. Certains s’en servent même pour discréditer les meulleures réponses. De quoi tromper et dérouter les lecteurs. Les votes positifs sont utilisés parfois pour donner du crédit à la réponse douteuse d’un « ami ».