S’éprendre employé avec l’auxiliaire avoir ?
Bonjour,
Je suis en présence d’une phrase qui me laisse perplexe (le sujet est féminin) :
« Ces épisodes m’ont marquée et m’ont épris d’affection et de tendresse pour le peuple juif. »
Est-il possible de conjuguer le verbe s’éprendre avec l’auxiliaire avoir ?
Si c’est la cas, ne devrait-on pas plutôt écrire « Ces épisodes m’ont éprise » ?
Merci !
S’éprendre est un verbe pronominal :
Elle s’est éprise de cette personne.
On l’emploie avec être.
On n’éprend pas quelqu’un…
C’est même un essentiellement pronominal. D’où vient cette phrase fautive ?
Ok merci à vous, c’est bien ce qui me semblait.
La phrase provient d’un récit que je relis et corrige. L’auteure ayant un niveau de français relativement avancé, son texte est tout au plus ponctué de quelques coquilles. J’ai donc douté de moi. Comme quoi tout le monde peut se tromper !
Au moindre doute, consultez le Cnrtl…
joelle
Il faut dire : je me suis pris d’affection pour ou je me suis éprise…
Ce n’est pas le même sens, s’éprendre relève de la passion amoureuse. Se prendre d’affection est plus amical. S’enflammer pour une cause peut avoir une dimension intellectuelle.