« qui”
Est-il correct de placer une virgule avant “qui” dans ces cas?
“Et c’était moins le fait que Pierre eut sauvé les enfants, qui frappait les habitants, que celui d’avoir affronté la nuit seul, sans arme, etc.”
“Mais alors, ce n’était pas de la blague, votre histoire de fantômes.”
Merci beaucoup
Ce n’était pas de la blague, votre histoire de fantômes est bien ponctué.
Bonjour Baranc,
J e ne mettrais pas de virgule avant qui, ni d’ailleurs après habitants.
Bonjour Prince, auriez-vous l’amabilité de développer un peu votre réponse en expliquant pour quelle(s) raison(s) vous ne mettriez pas de virgule avant qui ? Étant du même avis que vous (il ne faut pas séparer le fait que… et qui frappait… par une virgule), j’avais moi-même rédigé aux premières heures du jour deux réponses successives que j’ai effacées car elle ne me satisfaisaient pas, et en fin de compte, faute de temps, je n’ai pas réussi à justifier mon intuition, c’est pourquoi je serais très heureux de lire vos explications sur ce point… 🙂
Bien volontiers Christian. 🙂
A mon sens, il convient d’utiliser ici la distinction entre les incidentes déterminatives et les incidentes explicatives. Comme vous le savez, cette distinction (qui n’est pas parfaite, mais bien utile) sert à déterminer les cas où une virgule est nécessaire avant un pronom relatif. Plus précisément, la proposition (subordonnée relative) déterminative s’enchaîne sans virgule, contrairement à l’explicative. * Or, la relative « qui frappait les habitants » est bien une proposition déterminative. D’où le fait qu’elle doit s’enchaîner sans virgule.
* Prop. explicative : Les enfants , qui ont fini leurs devoirs, peuvent jouer. = Tous les enfants peuvent jouer.
Prop. déterminative : Les enfants qui ont fini leurs devoirs peuvent jouer. = Seuls les enfants qui ont fini leurs devoirs peuvent jouer.
Bonne fin d’après-midi.
Je m’explique: Pierre a sauvé des enfants (qui étaient perdus dans la montagne). Cela a frappé (surpris) les habitants du village, mais ce qui les a davantage frappé est la façon dont Pierre est parti les sauver (affrontant la nuit seul, sans arme….)
Je comprends mieux maintenant, et je ponctuerai donc ma phrase ainsi:“Et c’était moins le fait que Pierre eut sauvé les enfants qui frappait les habitants que celui d’avoir affronté la nuit seul, sans arme, etc.”
Oh, oui, pardon. Je n’y étais pas du tout !
Merci! Quant à la virgule avant “qui” dans la première phrase, je me demandais si son absence causerait une confusion par rapport au sujet: “les enfants qui frappait les habitants”?
Je ne demandais également si l’autre phrase “Ce n’était pas de la blague, votre histoire de fantômes.” est fautive
Merci
Baranc,
Il ne faut pas de virgule avant ce pronom relatif qui, qui introduit une proposition subordonnée relative déterminative, et non explicative. C’est la présence de ce signe de ponctuation qui, moi, m’a obligé à relire la phrase.
N.B. Le sujet de frappait n’est pas les enfants…
Vous n’êtes sans doute pas habitué à la construction : C’est moins telle chose qui fait telle autre chose que telle troisième chose. Elle s’enchaîne sans virgule, même si elle paraît un peut longue.
On retrouve ce type de syntaxe avec C’est plus ou C’est pas tant. Ex. : C’est plus le fait que Pierre soit/est gentil qui plaît aux filles que sa fortune.
Bonjour,
Excusez ma question mais qui est-ce qui frappait les habitants ? Pierre ou les enfants ? Votre accord sous-entend Pierre, votre construction les enfants, et votre remarque sur la confusion que causerait la suppression de la virgule me laisse à penser que ce serait bien Pierre, finalement.