Part. passé
Bonjour. Le verbe « souhaité » est-il accordé correctement dans: « C’est une règle qu’ils ont souhaité qu’elle fut discutée tout particulièrement » Comparativement à: « C’est une faveur qu’il a espéré qu’on lui accorderait, » l’analyse est « qu’il a espéré qu’on lui accorderait que, » c.-à-dire « la faveur. » Et par suite, « ils ont souhaité que fut discutée que, » mis pour « la règle. » Merci.
Lauren a écrit : « C’est une règle qu’ils ont souhaité qu’elle fut discutée tout particulièrement «
La phrase sera plus correcte ainsi :
C’est une règle qu’ils ont souhaité voir discuter tout particulièrement.
On ne fait pas l’accord du participe passé avec règle. En effet « règle » n’est pas COD du verbe souhaiter, son COD est la proposition infinitive « voir discuter tour particulièrement » .
« C’est une faveur qu’il a espéré qu’on lui accorderait . »
Peut-être plus fluide ainsi :
C’est une faveur qu’il a espéré se voir accorder.
La phrase de base est bien en effet : Il a espéré qu’on lui accorderait/se voir accorder cette faveur à laquelle on a donné une forme emphatique. Et le raisonnement est le même que pour la précédente.
Pourquoi il n’est pas préférable d’utiliser le passé simple qu’elle fut discutée? J’aimerai connaître votre choix à ce propos. Merci.
Bonjour Lauren, après souhaiter que il faut mettre le subjonctif : je souhaite que tu viennes (et non que tu viens). Dans ils ont souhaité qu’elle fût discutée, qu’elle fût n’est pas au passé simple mais au subjonctif imparfait (que je fusse, que tu fusses, qu’il fût…) — d’où l’accent circonflexe, obligatoire. Cette phrase est correcte, en revanche votre première phrase « la règle qu’ils ont souhaité qu’elle fût discutée » est, sinon incorrecte, du moins très lourde. J’écrirais plutôt la règle dont ils ont souhaité qu’elle fût discutée (ils ont souhaité de cette règle qu’elle soit discutée) ou encore, selon la suggestion de Tara, la règle qu’ils ont souhaité voir discuter (ou voir discutée, plus proche à mon avis de la phrase initiale).
En ce qui concerne ce type de phrases, je vous renvoie à la dernière édition du B.U., article 949. Elles font référence à l’objet direct sous-entendu. Le B.U. ne mentionne pas un défaut de syntaxe dans ces phrases.
J’utilise le *** cteur que dans la subordonnée complétive, ainsi, qu’elle fut discutée est l’équivalent d’un GN la discussion.
Votre phrase est syntaxiquement incorrecte et un peu lourde. La réponse de Tara est complète et pleinement justifiée.
C’est une règle qu’ils ont souhaité discuter (si c’est eux qui discutent) voir discuter (s’ils ne participent pas à la discussion).
Une complétive n’est pas – grammaticalement – l’équivalent d’un GN. C’est tout le problème de la syntaxe.
On peut remplacer une complétive par un GN. J’attends qu’il parte: J’attends son départ. Mes parents ont refusé que je les aide: Mes parents ont refusé mon aide.Il a reconnu qu’il s’était trompé: Il a reconnu son erreur… Toutes ces subordonnées complétives remplissent des fonctions nominales.
Certes, mais la syntaxe avec subordonnée obéit à des règles et notamment celle du mode verbal.
Finalement, que cherchez-vous à travers votre question ? Pourriez-vous être plus précise quant à votre demande, car vous semblez connaître les règles ?
Ma demande initiale portait sur l’invariabilité du participe passé lorsque celui-ci est suivi d’une subordonnée, qui comporte en elle-même un verbe qui a son objet direct dans la principale.
Bonjour. Pour quel motif m’a t’on attribué une note négative? J’aimerai, puisque nous sommes sur un forum de discussion, savoir qu’est-ce qui a déplu? N’hésitez pas à me communiquer vos remarques, car je ne comprends pas pourquoi mon commentaire à reçu un avis défavorable. Merci.
C’est exact, mieux aurait valu : C’est une règle dont ils ont souhaité qu’elle fût discutée tout particulièrement. Le pronom « dont »a une valeur rétrospective, il donne plus de relief à l’antécédent qu’il représente par rapport au pronom « que », qui présente une forme alambiquée à la phrase.
joelle
qu’elle fût discutée : prend un accent au subjonctif.