Phrase interrogative
Quelles informations figurent-elles sur votre base de données ?
Quelles informations figurent sur votre base de données ?
Pour moi, c’est la 2e phrase qui est la bonne.
Merci pour votre aide.
Ce point m’ayant laissé insatisfaite, je le reprends ici.
Voici la phrase qui était proposée ici : Quelles informations figurent-elles sur votre base de données ?
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Formes de l’interrogation partielle directeÀ l’instar de l’interrogation globale directe, l’interrogation partielle directe peut revêtir trois formes, la forme simple, la forme longue et la forme inversée :
- Où tu vas ? / Où est-ce que tu vas ? / Où vas-tu ?
- Selon les circonstances, les trois formes ne sont pas toujours praticables :
- Qui est là ?
- Forme simple. Ici, la forme inversée (Qui est-il là ?) ne serait pas possible.
(wikipédia)
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Dans l’interrogation partielle qui est là ? comme dans celle-ci : quelle personne est là ? l’interrogation porte sur le sujet qu’on ne peut pas reprendre par un pronom sujet inversé.
On ne pourra pas plus écrire :quelle personne est-elle là ? que qui est-il là ?
Quelles informations figurent sur votre base de données ? est donc la forme correcte.On peut avoir aussi : Quelles sont les informations qui figurent sur votre base de données ?
Quelles informations figurent-elles sur votre banque de données ?
Quoi qu’en dise en effet l’Académie, cette inversion du sujet dans cette interrogation partielle me gêne beaucoup.
1.Quel homme a-t-il frappé à la porte ?
L’adjectif interrogatif fait porter l’interrogation partielle sur le nom homme alors que l’inversion du sujet marque une interrogation totale : il y a contradiction.
Lorsque le mot interrogatif accompagne un COD, et que l’inversion a lieu sur le sujet, c’est très différent :
Quel gâteau a-t-il choisi ?
2.ces phrases sont parfaitement correctes. On a deux interrogations distinctes : une, partielle, sur l’objet (gâteau), l’autre totale, sur l’action du sujet.
Il se peut que l’usage ait multiplié des phrases de type 1, mais cela ne les rend pas pour autant « acceptables ».
Un grand merci pour ces deux réponses qui lèvent un doute. Il est bien vrai que l’usage remet par fois en cause « l’académisme » d’usage.