Bonsoir Popy,

Comme vous le savez sans doute, la notion de gradation en ce qui concerne l’accord du verbe en nombre est subjective. Par ex., le Bon usage admet la gradation dans des cas où je ne l’aurais pas acceptée.

Pour ma part, je considère qu’il n’y a pas gradation (descendante ou ascendante) entre connaissance, ami et électeur. Sans doute ces trois termes ne sont-ils pas synonymes, mais, sous réserve que le contexte me conduise à penser le contraire, le dernier vocable n’efface pas en quelque sorte les deux autres.
Il importe de savoir que même si quelqu’un estime qu’il y a gradation, le pluriel du verbe reste possible.

A ce stade du raisonnement, je pencherais donc pour devaient.

S’il y a plusieurs sujets inversés dont le premier est au singulier, on sait que le verbe peut rester au sing. Ex. : Restera le vin et les chevaux (Chateaubriand). Mais ici, le pluriel est nettement plus fréquent. 

Alors, dans votre phrase, les sujets sont-ils pris globalement ou successivement ? Ex. : Que me fait le coteau,  le toit, la vigne aride ? (lamartine.). A mon avis, ce serait au rédacteur de répondre. 

En  conclusion, je jouerais la carte de la sécurité ==>devaient. 

Bonne soirée.   🙂

Je vous remercie. J’avais mis le verbe au pluriel d’instinct puis le doute m’a gagnée…
Bon dimanche !