Comment écrie postérieur ?
Bonjour, il faut écrire : Certains actes d’aide postérieurs sont répréhensibles ou Certains actes d’aide postérieure sont répréhensibles ?
Merci pour votre aide. Bonne fin de journée à tous.
Bonsoir Line,
Si le contexte est la complicité (pénale), il s’agit des actes d’aide (au contrevenant) qui sont postérieurs à la commission de l’infraction.
En principe pour qu’il y ait complicité par aide ou assistance, il faut que l’acte de complicité soit antérieur ou concomitant de l’infraction. Les actes postérieurs ne sont pas, en principe, constitutifs de complicité. Exception : les actes qui résultent d’une entente préalable ; ex. : la personne qui aide les auteurs d’un cambriolage à fuir selon un plan élaboré à l’avance.
Finalement et comme souvent, les deux sont admis car il faut déterminer et montrer ce qui est postérieur / ultérieur :
les actes ou l’aide ? En l’occurrence, les deux puisqu’il s’agit d’actes d’aide. Le sens de la phrase est essentiel.
Certains actes d’aide ultérieurs ou ultérieure. Pour plus de clarté, « ultérieure » est préférable en raison de la proximité du nom commun « aide ».
Pour contourner la difficulté : Certains actes ultérieurs visant à aider / à apporter de l’aide sont répréhensibles.
Lorsqu’un pénaliste (avocat ou juriste) dit ou écrit « actes de complicité postérieur? » ou « actes d’aide postérieur? » (expression synonyme dans le présent contexte), je puis vous assurer que ce sont les actes et non l’aide qu’il a présent à l’esprit (je suis – bien – placé pour affirmer cela, ayant été pénaliste dans une « première vie »).
C’est pour cela qu’il écrit (cf. le site JurisPedia) :
« 1.2 L’élément matériel de la complicité
- 1.2.1 Les actes de complicité antérieurs à la commission du fait principal
- 1.2.2 Les actes de complicité concomitants à la commission de l’infraction
- 1.2.3 Les actes de complicité postérieurs à l’infraction »
et non, par ex., « les actes de complicité (ou d’aide) postérieure à l’infraction ». Cela dit, cette rédaction serait suffisamment compréhensible…
Il est évident que dans un contexte judiciaire ce sont les actes qui sont réprimés, mais sur le plan grammatical j’aurais admis les deux.
D’après la notation (à laquelle je suis étranger), il semble bien que l’on se situe ici dans le cadre judiciaire (pénal même). En tout état de cause, je n’aperçois pas pourquoi vous opposez ou différenciez ici le plan grammatical et le contexte judiciaire (pénal plus précisément) puisque les pénalistes appliquent la grammaire française.